L'orge brassicole à terme a sonné

Le 10 mai dernier a eu lieu, à Paris, la première séance du marché à terme et d'options sur l'orge de brasserie. Cette production se voit enfin doté d'une couverture de marché destinée à se prémunir d'une très forte volatilité.

- Pour l'occasion, une cérémonie ponctuée par le traditionnel coup de cloche de clôture a réuni Michel Costes, président du Syndicat de Paris du commerce et des industries des grains, François Pignolet, DG adjoint d'Axéréal, Lionel Porte et Nicholas Kennedy d'Euronext. Agriculteurs, OS, malteurs et brasseurs pourront désormais, grâce à ce nouvel outil, se prémunir des nombreux risques de fluctuations des prix de l'orge brassicole, liés aux incertitudes des conditions de production ou à celles de la consommation de bière.

- Les protagonistes de ces nouveaux contrats espèrent échanger à maturité environ 3 000 lots par jour, mais un important travail de communication reste à faire au sein de la filière qui a peu l'habitude d'utiliser de tels outils. Pour sa première journée de cotation, les contrats négociés affichaient 163 €/t échéance mars 2011. La négociation portait sur cinq échéances, de novembre 2010 pour les contrats à terme à mai 2011 pour les options. Le contrat type porte sur 50 t d'orge brassicole européenne (variétés Tipple et Sébastian comme références 2010) livrables en Fob fluvial à Gand ou Anvers (Belgique).

Laurent Caillaud